Titre du mémoire :

Réponse de l’herbier de posidonie « Posidonia oceanica » et la communauté épiphétique (animales) aux altérations de l'environnement (Côtes Est Algériennes).

Résumé :

Selon de nombreux auteurs (Pergent et al., 1999 ; Guidetti & Fabiano, 2000 ; Moreno et al., 2001 ; Duarte, 2002 ; Ferrat et al., 2003 ; Pasqualini et al., 2003 ; Pergent-Martini et al., 2005), l’herbier de posidonies peut être utilisé efficacement comme indicateur de perturbations du milieu côtier méditerranéen. En effet, étant donné son importance au sein de cet écosystème, l’étude des réactions de l’herbier vis-à-vis des perturbations auxquelles il est soumis permettrait d’obtenir des outils très utiles pour évaluer le degré et les types de pollutions qui affectent le littoral méditerranéen. Une meilleure gestion des problèmes liés à ces pollutions pourrait alors être mise en place plus facilement. Diverses méthodes existent et permettent une cartographie des biocénoses, ce qui s’avère très utile pour évaluer le recul ou la croissance d’un herbier dans divers cas de figure comme l’impact de l’eau douce, l’exploitation des ressources naturelles (aquaculture, chalutage,…), les activités côtières (plaisance, ports) et les différents types de rejets aboutissant dans le milieu marin (Pasqualini et al., 1999). Les bryozoaires sont des organismes coloniaux faisant partie des Lophophorates et leur caractéristique principale est la présence d’un lophophore. Ils vivent fixés et on peut les trouver sur à peu près n’importe quel substrat, des algues aux rochers en passant par les coquilles de mollusques. Ce sont des organismes épiphytes à part entière, qui se nourrissent en filtrant (Meglitsch & Schram, 1991 ; Lecointre & Le Guyader, 2001). L’objectif visé dans le cadre de cette thèse est la détermination des facteurs environnementaux qui influence l’état de santé de l’écosystème côtier à travers l’herbier de posidonie Posidonia oceanica et ces épiphytes animales.

Etudiant (e) : HABBECHE Amira
Niveau : Doctorat 3ème cycle
Co-encadreur : HABBACHI Waffa
Date de soutenance : 17/06/2023
Titre du mémoire :

Etat de santé de l’écosystème côtier Est Algérien à travers le suivi de l’herbier de posidonie Posidonia oceanica.

Résumé :

La santé du milieu marin n’est actuellement pas très bonne et la Méditerranée n’échappe pas à la règle. En ce qui concerne la Méditerranée (Bianchi & Morri, 2000), la présence toujours accrue des touristes entraîne divers types de pollutions : par les déchets qu’ils produisent directement d’une part, mais aussi par les activités de loisirs telles la plaisance (dégâts causés par les ancres par exemple (Milazzo et al., 2004) et autres activités nautiques, d’autre part. Il faut encore ajouter à cela les problèmes causés par la pollution que les grands fleuves déversent directement dans le milieu marin, les phénomènes d’eutrophisation (dus à des causes aussi diverses que les égouts débouchant en mer. Tous ces phénomènes entraînent des perturbations importantes des réseaux trophiques et une modification des systèmes biologiques dans les régions atteintes. Parmi les formations les plus touchées, on trouve les herbiers de posidonies, grandes prairies sous-marines constituées par la phanérogame Posidonia oceanica (L.) Delile et typiques du littoral Méditerranéen, dont on observe à l’heure actuelle un certain recul (Boudouresque & Meneisz, 1982 ; Livingston, 1984 ; Duarte, 2002 ; Wyllie-Echeverria et al., 2002). Ces herbiers de posidonies, par le rôle clé qu’ils jouent au sein de l’écosystème côtier Méditerranéen, sont de plus en plus surveillés et sont, depuis 1992, considérés comme un habitat prioritaire par la Directive de l’Union Européenne sur la conservation des habitats naturels et de la faune et de la flore sauvages (H&SD, 92/43/EEC ; Moreno et al., 2001 ; Gobert et al., 2005). Etant donné leur importance, ils sont un outil de choix pour évaluer la qualité des eaux côtières méditerranéennes et détecter les perturbations au sein de celles-ci (Pasqualini et al., 2003 ; Pergent-Martini et al., 2005). Selon de nombreux auteurs (Pergent et al., 1999 ; Guidetti & Fabiano, 2000 ; Moreno et al., 2001 ; Duarte, 2002 ; Ferrat et al., 2003 ; Pasqualini et al., 2003 ; Pergent-Martini et al., 2005), l’herbier de posidonies peut être utilisé efficacement comme indicateur de perturbations du milieu côtier méditerranéen. En effet, étant donné son importance au sein de cet écosystème, l’étude des réactions de l’herbier vis-à-vis des perturbations auxquelles il est soumis permettrait d’obtenir des outils très utiles pour évaluer le degré et les types de pollutions qui affectent le littoral méditerranéen. Une meilleure gestion des problèmes liés à ces pollutions pourrait alors être mise en place plus facilement. Diverses méthodes existent et permettent une cartographie des biocénoses, ce qui s’avère très utile pour évaluer le recul ou la croissance d’un herbier dans divers cas de figure comme l’impact de l’eau douce, l’exploitation des ressources naturelles (aquaculture, chalutage,…), les activités côtières (plaisance, ports) et les différents types de rejets aboutissant dans le milieu marin (Pasqualini et al., 1999). L’objectif visé dans le cadre de ce projet de recherche est la détermination de l’état de santé de l’écosystème côtier à travers la surveillance de l’herbier de posidonie Posidonia oceanica.

Etudiant (e) : BEZZAZEL Nadia
Niveau : Doctorat en sciences
Co-encadreur : Djebbari Nawel
Date de soutenance : 17/06/2022
Titre du mémoire :

Biosurveillance de la qualité du littoral nord est Algérien à l’aide d’algues marine.

Résumé :

Les programmes de biosurveillance reposaient initialement sur l’évaluation de la toxicité d’une substance chimique par des tests de toxicité classiques sur un organisme vivant et ceci dans des conditions bien définies (Keddy et al., 1994 ; Norris et al., 1999). Cependant, ces tests même s’ils restent indispensables, sont longs et ne permettent pas de déterminer la toxicité d’un polluant avant l’observation d’un effet sur la mortalité ou la reproduction (McCarthy et Shugart, 1990). Il était donc important de développer des paramètres biochimiques et physiologiques plus sensibles mesurés chez des espèces vivantes plus spécifiques, afin d’obtenir une réponse plus précoce de l’impact d’une pollution et de prédire in situ ces effets néfastes sur l’environnement marin et ses organismes (Peakall, 1994) en faisant appel à l’usage d’espèces bioaccumulatrices comme indicateur biologique de contamination (Ramade, 1992). Actuellement la collaboration entre les scientifiques et les gestionnaires de l’environnement marin a permis le développement d’outils d’évaluation écotoxicologique plus spécifiques basés sur deux approches complémentaires, les bioindicateurs et les biomarqueurs (Viarengo et al., 2007). Les végétaux, bien que sous-employés pour les diagnostics environnementaux (plus précisément les algues), notamment en milieu aquatique, constituent des outils d’évaluation de la qualité du milieu extrêmement intéressants. Sédentaires, sensibles aux modifications de leur environnement, ils réagissent, en tant que premiers échelons de la chaîne alimentaire, plus rapidement aux perturbations que des organismes occupant des niveaux plus élevés (Lovett-Doust et al., 1994 ; Figueira et al., 2009). Ils constituent de véritables « usines chimiques », puisqu’ils ont développé des systèmes de défense spécifiques (métabolisme secondaire) très importants (Winkel-Shirley, 2002 ; Hartmann, 2007). Tous ces facteurs en font des bioindicateurs de plus en plus fréquemment utilisés pour la biosurveillance de l’environneme. Le littoral algérien est incontestablement une zone stratégique pour l’avenir et le développement futur du pays. Près des deux tiers de la population algérienne réside sur 4 à 4,5% du territoire national, et ce sur une centaine de kilomètres allant des côtes vers l’arrière pays. Les wilayas littorales qui occupent 2% du pays concentrent plus de 40% de la population (PNAE-DD, 2002). L’Algérie avec ses longues côtes d’environ 1600 Km, regroupent un éventail d’habitats, et la biodiversité marine algérienne est considérée parmi les plus élevées du bassin méditerranéen (Grimes et al., 2004), grâce à la diversité biologique des espèces d’intérêt écologique et économique. Par ailleurs, le littoral algérien abrite de nombreuses espèces vulnérables ou menacées, et à cet égard, il reste un élément clé de la conservation de la biodiversité marine et côtière de l’ensemble du bassin méditerranéen. C’est dans ce cadre que s’inscrit cette étude, traitant principalement de l’impacte des ETM sur l’environnement côtier et qui s’intègre dans le programme de la surveillance élaboré par notre laboratoire (LBSE) sur le long du littorale orientale algérien.

Etudiant (e) : BOUASLA Chahra
Niveau : Doctorat 3ème cycle
Co-encadreur :
Date de soutenance : 17/06/2022