Titre du mémoire :

CARACTERISTIQUES HYDROCHIMIQUES DES SOURCES THERMALES DE L’EXTREME NORD-EST ALGERIEN

Résumé :

Depuis les temps les plus reculés, l’homme s’est intéressé aux eaux chaudes qui émergeaient du sol. Les sources thermales de l’extrême Nord est Algérien émergent à la faveur des grands accidents tectoniques d’après la carte de la néotectonique, sur la bande thermique d'Annaba et de Constantine. Les résultats des analyses chimiques effectuées dans les sources hydrothermales de la zone d’étude ont révélé les faciès chimiques : bicarbonaté sodique, sulfaté calcique, chloruré sodique et sulfaté sodique. L’étude de l’indice de saturation a montré que pour les éléments évaporitiques, la halite est en sous saturation dans les eaux ce qui provoque sa dissolution et l’enrichissement des eaux en Na et en Cl. Concernant le Gypse et l’Anhydrite les eaux thermales de Guelma et Skikda sont sursaturées, ce qui provoque une précipitation sous forme de Gypse et Anhydrite. Les eaux sont sursaturées en Calcite, Dolomie et Aragonite dans tous les points analysés, entraînant ainsi la précipitation des éléments carbonatés sous forme de Calcite, d’Aragonite et surtout sous forme de Dolomie. Les résultats des analyses chimiques effectuées sur les différentes sources hydrothermales de la zone d’étude, montrent des minéralisations requises pour les diverses infections. Les spécificités curatives des eaux thermales de l’extrême Nord Est Algérien sont mentionnées dans un tableau synthétique, indiquant pour chaque source hydrothermale, le faciès chimique correspondant, la température à l’émergence et le type de maladies traitées selon le chimisme des eaux. Mots clés : Sources thermales – tectonique – température - faciès chimiques - indices de Saturations, hydrothérapie.

Etudiant (e) : BEKKOUCHE Mohamed Faouzi
Niveau : Doctorat en sciences
Co-encadreur : /
Date de soutenance : 2016
Titre du mémoire :

CARACTERISTIQUES HYDRO CHIMIQUES DES EAUX DE L’OUED SEYBOUSE ET SES AFFLUENTS DANS LA REGION DE GUELMA - QUANTIFICATION DU DEGRE DE LA POLLUTION

Résumé :

La qualité des eaux de l’Oued Seybouse est menacée par différents types de pollutions, vu les rejets domestiques de la ville de Guelma et les agglomérations avoisinantes, l'utilisation intensive des engrais et produits phytosanitaires dans l'agriculture et le développement des activités industrielles. La présente étude a pour objectif de déterminer la qualité des eaux de l’Oued Seybouse et d’évaluer le degré de pollution engendré par les différents types de rejets. L’échantillonnage des douze (12) points de prélèvement a été choisi près des agglomérations, des activités agricoles et industrielles, le long de l’oued Seybouse et ses principaux affluents. Les prélèvements ont été réalisés durant la période des hautes eaux (Avril 2017) et les analyses chimiques ont été réalisées au niveau du laboratoire Horizon (Annaba). Les résultats des analyses ont montré que les eaux de la région présentent les faciès chimiques dominants le chlorurée calcique et le sulfaté sodique. Les eaux de la région sont caractérisées par une minéralisation très élevée, avec des concentrations supérieures aux normes recommandées par l’OMS et les Normes Algériennes. Le rapport de la Biodégradabilité DCO/DBO5, montre que la pollution des eaux de l’oued Seybouse est d’origine diverse, elle est d’origine agroalimentaire dans la partie amont de lazone d’étude, d’origine domestique dans la partie avale du coté de Bouchegouf et enfin d’origine industrielle dans la partie centrale, suite aux rejets de la ville de Guelma (rejets de la zone industrielle de le Cité des Frères Rahabi) et les rejets à Boumahra (Entreprise nationale du marbre). L’indice de pollution organique au niveau de l’oued Seybouse varie de 1.75 (pollution très forte) à 2.5 (pollution forte), ceci nous permet de dire que dans la région d’étude est caractérisée par une pollution organique de type très forte à forte. La pollution par les matières phosphorées touche l’ensemble des points de prélèvement. Le classement des eaux dans la très mauvaise qualité est dû principalement à la présence excessive d’ortho phosphates dans la zone d’étude, en raison des rejets domestiques et des activités agricoles au niveau du secteur du périmètre d’irrigation Guelma-Bouchegouf. L’aptitude des eaux à l’irrigation de l’oued Seybouse montre que ses eaux appartiennent aux différentes classes admissible, médiocre et par endroits mauvaises pour l’irrigation. Les valeurs du Cadmium dépassent la norme tolérée dans tous les points de prélèvements. Le manganèse dans certains points de prélèvement de la partie centrale de notre zone étude est caractérisé par de fortes valeurs. Les eaux de l’oued Seybouse sont d’une qualité mauvaise vis-à-vis du Cu et du Cr. L’analyse en composante principale (ACP) a permis de définir des zones de contamination homogènes. La contamination organique et métallique est marquée beaucoup plus au niveau de la partie centrale de la région d’étude Oued Skhoun et Oued Maiz, caractérisant les points de rejets non traités de la ville de Guelma et Belkheir. Mots clés : Oued Seybouse, Guelma, Qualité, Normes, Pollution, ACP

Etudiant (e) : AISSAOUI Marwa
Niveau : Doctorat en sciences
Co-encadreur : /
Date de soutenance : 2018
Titre du mémoire :

IMPACT DE L’IRRIGATION SUR LA QUALITE DES EAUX SOUTERRAINES – CAS DU PERIMETRE IRRIGUE GUELMA - BOUCHEGOUF

Résumé :

S'étendant sur environ 80 km d'Est en Ouest, le périmètre irrigué Guelma- Bouchegouf est situé au Nord-est de l'Algérie. Il s'étend sur les deux rives de l'Oued Seybouse et il est composé de cinq unités indépendantes. Il est considéré comme un centre agricole très important et très réputé au niveau national depuis sa mise en exploitation en 1996. La présente étude a été réalisée en adéquation avec l’exploitation du périmètre irrigué, à travers le suivi spatio-temporel de plusieurs paramètres physico-chimiques, organique et métalliques. A cet effet deux campagnes de prélèvements d'échantillons d’eau et de sédiments ont été effectuées dans la zone d’étude. La première a été réalisée au niveau de quatorze (14) puits peu profonds pendant la période des basses eaux (Octobre 2017), la deuxième en Novembre 2018 au niveau de six (06) points de prélèvements dans les sédiments et a consisté à prélever le sol de la couche de 0 à 60 cm de profondeur. Les résultats des analyses chimiques montrent que les eaux de puits de la région présentent les faciès Sulfaté–calcique, Chloruré-sulfaté-calcique et Chloruré – sodique. La minéralisation globale des eaux est très élevée avec des concentrations supérieures aux normes recommandées par l’OMS. Du point de vue qualité, les eaux des puits de la zone d’étude présentent des valeurs excessives en éléments majeurs (Mg2+, Na+, Ca2+, Cl-, SO4 2-), en composés azotés (NO3 -, NO2 -, NH4 +) et en phosphates (PO4 3-). Les éléments traces métallique analysés dans les eaux souterraines montrent que le Fer, le Zinc, le cuivre, le manganèse et le chrome se caractérisent dans les eaux par une qualité bonne à mauvaise, contrairement les valeurs du Pb et du Cd dépassent les normes tolérées dans tous les points de prélèvements et caractérisent les eaux par une pollution excessive. Les résultats des analyses des sols ont été comparés à des valeurs de références et ont montré que les sols étudiés présentent une texture sablo-limoneuse avec un pH moyennement alcalin pour la majorité des points analysés. Les résultats de la conductivité électriques des sols sont compris dans la fourchette 1000 à 2000 μS/cm, correspondant à des sols salés. Les sols de la région présentent des valeurs excessives en azote total, ammonium, nitrates, phosphore et en potassium. Les histogrammes pH_sol vs pH_eau ; CE_sol vs CE_eau ; NO3 -_sol vs NO3 -eau, P_sol vs P_eau, montrent des corrélations très fortes, avec des coefficients de Pearson forts à très forts variant de 0.78 et 0.82. Ces coefficients mettent en évidence les phénomènes de nitrification et de dénitrification dans les eaux et les sédiments vis-à-vis des nutriments. L’analyse en composante principale dans les eaux souterraines a pu mettre en évidence les pollutions agricoles et industrielles. Dans les sédiments elle a permis de définir des zones de contamination homogènes et a permis ainsi d’individualiser les sédiments en relation avec leurs minéralisations et leurs teneurs en nutriments dans les différents secteurs du périmètre irrigué. Mots clés : Périmètre irrigué Guelma-Bouchegouf, Irrigation, Eaux souterraines, Sédiments, Normes, Pollution.

Etudiant (e) : TOUATI Mounira
Niveau : Doctorat en sciences
Co-encadreur : /
Date de soutenance : 2019
Titre du mémoire :

ETUDE DE LA POLLUTION DES SOLS ET DES EAUX DANS LA REGION D’EL-HADJAR

Résumé :

La région d'El Hadjar est connue pour la diversité de ses industries qui s'étend de la sidérurgie à la transformation agroalimentaire en passant par les nombreuses PME implantées dans les zones industrielles. Les rejets industriels et domestiques sont acheminés vers l’important cours d'eau l’Oued Seybouse et son principal affluent l’Oued Meboudja, tous deux flanqués dans de grandes zones industrielles. Ces denières décennies, les pollutions des eaux de surfaces, souterraines et des sols sont devenues une problématique d'intérêts promordiale pour la préservation de la santé des citoyens et la protection de l'environnement. Dans cette étude, nous exposons les différents paramètres utilisés pour évaluer l’état de contamination des eaux de cette zone en utilisant 34 points d'échantillonnages couvrant des zones qui s’étendent le long des rivières, dans la plaine d'El Hadjar (2009-2015) et des points spécifiques de rejets (2008-2009). Les résultats sont exprimés en termes de concentrations des divers polluants tels que les teneurs en chlorures et en sodium qui ont atteint respectivement 951,40 mg/l et 242,92 mg/l. Les éléments chimiques Ca2+, HCO3-, Na+, Cl- et SO42- ont une origine en relation avec le lessivage des formations métamorphiques (cipolins), en plus des apports salifères du lac Fetzara. Concernant la caractérisation des sols, ils sont considérés comme des pièges pour de nombreux polluants et ont permis de tirer des conclusions. L’interprétation des données analytiques par les différentes méthodes montre que les sols de la plaine d’El-Hadjar ont un pH variant de 7.92 à 8.54 et qui reste donc faiblement alcalin ; par contre, la teneur en matière organique est très variable car elle varie entre 0.97 % et 3.01 %. Les concentrations des hydrocarbures dans les eaux et les sols dépassent de loin la norme de l’OMS de 0.2 µg/l pour les stations de mesures situées à proximité des zones industrielles. Enfin, ces résultats ouvent la voie pour la mise en route d’un autre projet relatif à une carte de la qualité des eaux de la région d’étude avec les concentrations des hydrocarbures et de métaux lourds qui constituent des polluants dangereux. L'évolution et la caractérisation de ces paramètres permettra de développer une politique de préservation de l'environnement qui s’avère indispensable. Mots-clés: Eau, Eau résiduaire, El-Hadjar, Oued-Seybouse, Oued-Méboudja, Pollution hydrique, Pollution des sols, Matières organiques, Eléments chimiques, Hydrocarbures.

Etudiant (e) : CHAOUI Widad
Niveau : Doctorat en sciences
Co-encadreur : /
Date de soutenance : 2022