Titre du mémoire :

Etude de la diversité fongique dans les chênaies du Nord-est algérien

Résumé :

Les incendies répétés qui ravagent chaque année des milliers d’hectares des forêts, la surexploitation des ressources forestières, le surpâturage, et l’invasion biologique par des plantes exotiques, représentent quelques facteurs de dégradation et de déforestation des forêts du Nord-est algérien. Cette dégradation du couvert végétal contribue significativement à une baisse de la fertilité et au dysfonctionnement biologique des sols ainsi qu'à la réduction ou même la perte des propriétés physico-chimiques et biologiques de ces derniers. Pour gérer, protéger, voire réhabiliter la forêt, il est indispensable de prendre connaissance des composants et du fonctionnement de cet écosystème. Dans ce cadre, les champignons représentent le groupe le plus important d’organismes dans les écosystèmes forestiers après les arbres eux-mêmes en termes de biomasse, diversité et fonctions écologiques. Ils jouent un rôle crucial dans le maintien de l’équilibre écosystémique de la forêt, notamment dans la décomposition de la matière organique morte, le recyclage des éléments nutritifs et la mycorhization des arbres. Les forêts Algériennes abritant un grand nombre de macromycètes dont les intérêts écologique et économique sont très peu valorisés ont retenu notre attention pour ce projet de thèse. L’objectif principal de cette de thèse est d’évaluer la diversité des macromycètes notamment mycorhiziens présents dans les forêts de chênes (Quercus sp.) du Nord-est algérien (région d’El Kala et de l’Edough) ainsi que l'étude de l’influence des différents facteurs environnementaux sur leurs répartition (facteurs climatiques, facteurs édaphiques et facteurs de dégradations). La biodiversité des champignons dans les sites sélectionnés sera évaluée selon la méthode d’échantillonnage opportuniste. Les échantillonnages seront réalisés hebdomadairement. L’identification des espèces sera effectuée suivant une série d’observations macroscopique, microscopique et moléculaire.

Etudiant (e) : BELHADI Foued
Niveau : Doctorat 3ème cycle
Co-encadreur : BEDDIAR ARIFA
Date de soutenance : 2023
Titre du mémoire :

Influence des composés phénoliques d’Acacia mearnsii (De Wild.) sur le développement des espèces végétales, des symbiotes mycorhiziens et les microorganismes telluriques dans une subéraie du Nord Est-Algérien.

Résumé :

Résumé : Ce travail s’intéresse aux plantes envahissantes et plus particulièrement Acacia mearnsii (De Wild.) et son effet sur l’écosystème forestier des subéraies du Parc National d’El Kala au Nord-Est Algérien. Cette légumineuse arborée d’origine australienne introduite depuis 1970 dans la subéraie du Parc National d’El-Kala (PNEK), au Nord-Est de l’Algérie. Avec son développement et sa croissance très rapides, cet acacia menace le chêne-liège (Quercus suber (L.)) son cortège végétal et sa microflore associée et fragilise ainsi l’écosystème naturel du parc. Le succès de certaines espèces invasives a été lié à la libération des substances organiques toxiques, pouvant freiner ou empêcher le développement des plantes indigènes ces interactions biochimiques sont dites allélopathiques. C’est une stratégie complexe de compétition entre espèces, qui met en jeu, en plus des deux végétaux (un producteur et l’autre cible), des molécules et un intermédiaire le sol (avec ses composantes biotiques et abiotiques). Il a été démontré que ces molécules organiques appartiennent le plus souvent à la classe des métabolites secondaires (des molécules inutiles à la plante à l’échelle cellulaire, mais impliquées à l’échelle de l’organisme dans la communication avec l’environnement). Ces composés extrêmement nombreux et diversifiés regroupent les terpènes, les alcaloïdes, ainsi que les composés phénoliques. C’est dans ce dernier groupe que l’on rencontre le plus souvent des substances susceptibles d’exercer une action allélopathique. Ce projet de thèse a pour objectif de caractériser la relation entre les composées métabolique d’A. mearnsii espèce envahissante et Q. suber, sa diversité végétale associée et ses microorganismes telluriques notamment les mycorhizes. L’effet des composés phénoliques de cette espèce sera étudié au laboratoire par l’analyse biochimique des feuilles, des racines, des fleurs gousses et de l’écorce… et par l’application de certaines molécules purifiées sur des graines ou de jeunes semis de différentes plantes et sur les symbiotes mycorhiziens de chêne-liège.

Etudiant (e) : SAHRI FATIMA
Niveau : Doctorat 3ème cycle
Co-encadreur :
Date de soutenance : 2021