Titre du mémoire :

Potentiel de la flore rare et endémique dans le Nord-Est algérien : cas de la wilaya de Souk Ahras. Utilisation de champignons mycorhiziens sur Opuntia maxima Mill.

Résumé :

La présente analyse de l’état des connaissances actuelles de la flore rare et endémique de la wilaya de Souk Ahras révèle une importante richesse spécifique (119 espèces), caractérisée par 75 espèces endémiques et 68 espèces rares. De même, la relation entre la rareté et l'endémisme est remarquable, environ 1/3 des taxons endémiques au sens large sont rares, sauf certains qui figurent sur la liste des espèces végétales non cultivées et protégées, le reste n'est pas protégé. Il est donc nécessaire de protéger ces espèces en fonction de la nature de l'endémicité et de la rareté. Le figuier de barbarie (Opuntia maxima) est une plante de la famille des Cactacées qui se caractérise par sa capacité à tolérer les conditions extrêmes et sa productivité. Cette plante exotique contient plusieurs propriétés et pouvoirs bénéfiques utilisée dans divers domaines (alimentaire, thérapeutique, cosmétique, industriel, écologique,….). En vue de connaitre l’état des sols agricoles de la région de Ben Attia au Sud-Est de la wilaya de Souk Ahras (statut mycorhizien), une étude floristique (inventaire) en plus d’une évaluation des taux de mycorhization des racines des espèces inventoriées dans deux stations différentes, l’une au périmètre des plantations du figuier de barbarie et l’autre loin de leurs périmètres, ceci nous a permis de connaître la composante floristique des stations sus-citées afin de pouvoir comparer entre elles grâce aux différents indices écologiques adoptés. De plus, une étude des structures des peuplements de ces deux stations a été faite grâce aux taux familles, types biologiques, types végétatifs, ceci, nous a permis de décrire l’état des stations étudiées. Cette étude a été complémentée par autre étude au laboratoire concernant les taux de mycorhization des racines de notre espèce biologique et des espèces des communautés floristiques afin d’évaluer l’état du sol de ces stations. Nous avons procédé au suivi de l’utilisation de l’inoculum biologique Symbivit afin d’identifier les taux de mycorhization en fonction du facteur temps ; une autre expérience visant à identifier puis calculer les taux de mycorhization des racines du figuier de barbarie dans les conditions normales, pour en finir avec l’étude du pouvoir mycorhizogène des sols inoculés et non inoculés auparavant. Nos résultats ont montré qu’une fréquence de mycorhization (F%) a été observée dans tous les fragments racinaires d’Opuntia maxima que ce soit pour les plants inoculés ou pas. Le MPN obtenu à partir de sols inoculés a augmenté d’un facteur de 2,47 par rapport à celui des sols non inoculé. Mots-clés : Opuntia maxima, étude floristique, composante floristique, indices écologiques, statut mycorhizien, sols agricoles, MPN.

Etudiant (e) : TOUATI Leila
Niveau : Doctorat en sciences
Co-encadreur :
Date de soutenance : 13.03.2022
Titre du mémoire :

Contribution à l’étude de la végétation littorale numidienne : phytoécologie et conservation

Résumé :

Ce travail de thèse s’inscrit dans le contexte général de l’étude de la biodiversité végétale de la frange littorale numidienne. Il fait appel essentiellement aux techniques d’échantillonnage en botanique afin de nous permettre et permettre à la communauté scientifique de bien visualiser l’intérêt de certaines zones géographiques, en termes de diversité en plantes vasculaires très rarement explorées et aux décideurs politiques de s’orienter vers des décisions rationnelles visant la protection du patrimoine naturel national et mondial. Bien que les littoraux soient très bien études à l’échelle internationale, le littoral de la Numidie (Nord-Est de l’Algérie), n’est nullement étudié hormis des observations botaniques. En conséquence, il en demeure des incertitudes fortes à propos de la connaissance de sa véritable composition floristique. Ce manque de connaissances est dû en grande partie à l’histoire sécuritaire mouvementée de la région numide, et le caractère sauvage et hostile de ses écosystèmes très difficilement accessibles aux chercheurs scientifiques. L’objectif de ce travail de thèse est l’étude écologique de la flore vasculaire des écosystèmes du littoral numidien (dunes, estuaires, falaises, plages et îles). Sur une période de cinq années, les campagnes d’échantillonnage ont permis de recenser 436 espèces dont 59 sont endémiques. Aussi, elles ont permis de décrire en particulier plusieurs nouvelles répartitions de 42 taxons. Ceci apporte une énorme poussée à la connaissance de la biogéographie de répartition de taxons rares et endémiques et plus de clarté sur son état écologique actuel. Mots clés : Phytoécologie, littoral, Numidie, endémisme, rareté, conservation.

Etudiant (e) : BOULEMTAFES Amir
Niveau : Doctorat 3ème cycle
Co-encadreur :
Date de soutenance : 23/12/2020