Evaluation de la pollution des eaux souterraines dans un milieu industriel (Cas de la zone industrielle de Skikda, N.E. algérien)

La région de Skikda située dans le Nord-Est Algérien de part sa vocation industrielle dépend lourdement de la ressource en eaux souterraines. À cause des sources de pollutions omniprésentes, la qualité et la contamination des eaux sont devenues des questions importantes. Cette étude concerne à enquêter sur les caractéristiques physico-chimiques et la nature et l’ampleur de la contamination des eaux souterraines par rapport aux effluents industriels. Au niveau de la zone industrielle, les eaux de la nappe superficielle circulent à une faible profondeur (0.8 - 7 m) dans les alluvions du mio-pliocene (sable et gravier) lequel est caractérisé par une perméabilité importante. Pour évaluer la pollution des eaux de la nappe superficielle par les effluents industriels, des levés piezometriques et analyses physico chimiques ont été dirigées pour 12 mois utilisant 17 pizometres. Les effluents industriels ont été prélevés au niveau du canal de drainage dans la zone industrielle. En outre des sols ont été prélevés à l’interieur de la zone d’etude au niveau du canal, de la décharge et a coté de lapipe. Les résultats d’analyses physico-géochimiques (DBO5, DCO, MES, Hydrocarbures et quelques métaux lourds) montrent une dégradation qualitative importante des sols et des eaux souterraines, surtout dans les parties situées à proximité du canal de drainage et au voisinage des pipes et des réservoirs du pétrole brut. Les facteurs clés qui influencent l'ampleur de la contamination des eaux souterraines incluent la profondeur de l’eaux, la perméabilité du sol et par conséquent le taux d'infiltration. Pour prévenir toute détérioration de la qualité des eaux souterraines, les effluents doivent être transportés via pipes ou canaux imperméables pour traitement avant rejet. En outre il est utile aussi de contrôler régulièrement les infiltrations du pétrole brut à travers les pipes de transport. Mots-clés: Nappe superficielle, effluents, pétrole brut, pollution organo-biochimique, Skikda, Algérie.

Ressources en eau et leurs utilisations dans le bassin versant de l’Oued Kébir Ouest (Nord Est algérien)

Le bassin versant de l‘Oued Kébir Ouest (Fig.01), est situé dans le Constantinois centre au Nord-est algérien. D‘une superficie de 1850 km2 (d‘après l‘Agence Nationale des Ressources Hydrauliques ANRH) est répartie en deux sous-bassins, l‘Oued Kébir Hammam en amont et Oued Kébir Magroune en aval. Il bénéficie d‘un climat méditerranéen avec des potentialités en eau annuelles de l‘ordre de 411 Hm3. Le principal réservoir d‘eau superficielle est le barrage de Zit Emba d‘un volume régularisé de 43,5 Hm3. Les principaux réservoirs souterrains se présentent dans le système aquifère de la vallée de l‘oued Kébir-ouest et le système de la plaine d‘Azzaba. Actuellement, la situation hydrique dans le bassin est confortable, avec un volume annuel disponible par habitant de plus de 2000 l, mais cette situation rassurante à l‘heure actuelle subira des changements globaux dans l‘avenir, ce qui nous pousse à poser la question est ce que cette situation durera à moyen et à long terme ? La confrontation Offre/Demande en eau future sous différents scénarios à l‘aide du modèle WEAP a révélé des futurs stress hydriques qui vont toucher probablement la zone dans le futur. Leurs apparitions dans le temps dépendent des hypothèses proposées. Mots clés : Bassin versant ; Kébir Ouest ; Ressources en eau ; Offre/Demande ; WEAP.  

Qualité des eaux du massif de l’Edough et de son piedmont sud «Berrahal»: apport des éléments majeurs et traces dans l’identification d’une pollution industrielle.

La commune de Berrahal connaît depuis ces dernières années une forte expansion démographique et un grand essor économique suite, à un important développement des activités agricoles et industrielles. Elle abrite la plus importante zone industrielle de la wilaya d’Annaba (121 ha). Ce tissu industriel est susceptible de contaminer les eaux souterraines fortement sollicitées par la population locale pour ses besoins en eau potable et d’irrigation des terres arables. Dans le but de mettre en évidence cette pollution anthropique de l’aquifère de Berrahal, nous avons déterminé préalablement les caractéristiques physicochimiques des eaux du massif cristallophyllien de l’Edough (principale bordure d’alimentation). Les résultats analytiques obtenus montrent que l’eau des sources émergentes du mont Edough est de bonne qualité. Alors que l’eau prélevée des puits et forages au voisinage de la zone industrielle, est contaminée. En effet, les fortes charges enregistrées en sels dissous (essentiellement des chlorures), en matières organiques et en éléments traces métalliques (Cu, Pb, Fe et Ni) potentiellement toxiques témoignent de cette contamination. L’évaluation de l’indice de risque sur l’enfant et l’adulte montre que la population attenante au sud de la zone industrielle est vulnérable à une éventuelle contamination surtout pour l’élément plomb. Mots clés: Ressources en eaux - Pollution anthropique - Risque sanitaire - Berrahal- Edough - Algérie

Impact des rejets urbains sur l’environnement Et sur les ressources en eau de la région de Béchar (Sud Ouest Algérien).

Dans les régions arides, la ressource hydrique est un paramètre très important pour la vie, et le développement économique. La sédentarisation des autochtones autour des points d’eau (puits, Oued) à contribuer a une urbanisation importante, qui a sont tours a permit un développement socio-économique croissant ; ce développement présente quelques inconvénients, entre autre les rejets de déchets solides et liquides, qui sans traitement, constitue une véritable menace sur l’environnement. La ville de Bechar longe les deux rives d’Oued Bechar, ou elle rejette ses eaux usées, constituant ainsi une véritable menace sur l’environnement et la santé publique. L’oued n’est aménagé que partiellement, ce qui favorise le développement d’une source très importante de pollution. Une partie de cette eau est évaporée, du fait de la situation de la ville dans un climat aride, cette évaporation accentue la concentration des éléments chimiques, et contribue à la formation d’un milieu très fertile à la croissance de bactéries. Une autre partie pollue les eaux souterraines, plusieurs facteurs conditionnent cette infiltration, principalement, la présence des grés en contact direct avec l’oued. L’étude a permit de dresser un bilan sur la situation des différentes ressources hydriques, et analyser le schéma de la gestion de ces ressources ; de faire une constatation sur l’état de la qualité des eaux souterraines de la ville, et de mettre en évidence une pollution d’origine anthropique, favorisée par les conditions hydrogéologiques, qui permettent une relation Oued – eaux souterraines, facilitant ainsi le déplacement des substances chimiques et organiques. L’impact des rejets urbains sur l’environnement et sur la ressource hydrique est définit principalement par la détérioration de la qualité des eaux souterraines, et secondairement par l’analyse du risque sur la sante publique, exprimée par l’évaluation de l’indice de risque, interpréter par l’importance de prendre des mesures adéquates pour réduire voir éliminer ce risque d’atteinte a la sante publique.

Evaluation du risque sur l'environnement de la décharge Berka Zerga

La décharge urbaine d’Annaba est l’une des décharges où l’enfouissement des déchets par le remblai génère des lixiviats à forte concentration. L’objectif de ce travail est l’évaluation de la qualité physico-chimique des eaux dans la zone d'étude et de déterminer l’évaluation de l’impact de rejets sur l’environnement . Pour cela, des analyses physico chimiques ont été réalisés sur 36 points. Ces analyses ont concernées :la température T (°C). la conductivité (CE), le TDS , lepH, la DBO5, le TH, le Mg, le Ca++, le Na+, les Cl- et HCO3¯ et les métaux lourds (Fer, Cuivre, Manganèse, Nickel, plomb). Les résultats obtenus montrent que les éléments Fer, plomb, Cuivre, Manganèse, Nickel, CE, présentent des concentrations élevées liées vraisemblablement à la proximité de la décharge. Quant à l'absorption du sodium (SAR), et le Na+% le rapport indique que la quasi-totalité des eaux des puits sont médiocres pour l’irrigation. Mots clés : décharge urbaine, salinité, lixiviats, infiltration, Annaba (Algérie)

La gestion intégrée des ressources en eaux dans la région d’Annaba.

L'eau est une ressource précieuse et limitée en particulier dans la région méditerranéenne. Atteindre une gestion durable des ressources en eau est un objectif global commun dans cette région. Afin de gérer cette ressource il faut trouver un équilibre entre les besoins de toutes sortes et la protection des ressources naturelles. La gestion durable des ressources en eau dans bassin versant de la basse Seybouse comme une étude de cas est un problème complexe qui nécessite une nouvelle approche, si la gestion doit être fondée sur des données scientifiques pour l'optimisation et la conservation de cette ressource. La demande accrue d'eau due à la croissance démographique et économique, les besoins environnementaux, la détérioration de la qualité de l'eau et leur impact sur la santé publique et les écosystèmes sont autant des facteurs qui vont créer de graves problèmes d'eau. Dans cette recherche, un nouveau modèle conceptuel de gestion intégrée de l'eau est proposé pour la gestion de l'eau sur la base de la relation de cause-effet. Le but de ce travail est de savoir comment établir les relations prévisibles à utiliser comme outils d'aide à la décision. Le (DPSIR) a été choisi comme un cadre bien établi pour développer les variables possibles en cinq catégories qui sont : les variables forces motrices, les variables de pression, variables de la qualité de l'eau, les variables d’impact et les variables réponse. Les variables efficaces ont été caractérisées et classifiées en utilisant une analyse multicritère avec les réseaux de neurones artificiels (ANN) et l’application du GIS. Les variables retenues ont été classées et organisées en utilisant les tests de normalité et les techniques exploratoires multivariées (Cluster ACP et AF). Mots Clés : GIRE ; bassin versant basse Seybouse ; ressources en eau ; modèle DPSIR ; ANN; GIS ; techniques exploratoires multivariées.