Publications internationales
Résumé: Le cancer du pancréas est un cancer relativement rare, mais au pronostic très sombre. Le rapport incidence/décès est de 0,99. Le taux de survie à cinq ans, tous stades confondus, est l’un des plus bas, il est d’environ 5 % en Europe comme aux États-Unis. Donc, c’est très préoccupant en matière de santé publique. Le dépistage du cancer pancréatique permettant un diagnostic précoce de la maladie, et donc augmentant les chances de traitement curatif, n’existe pas. Le cancer pancréatique est dans la plupart des cas sporadique. Néanmoins, il existe des formes familiales de cette affection tumorale qui sont responsables d’une proportion importante, plus de 10 % des cas leur sont imputables. Dans cette revue, on s’est focalisé sur la génétique du cancer pancréatique, particulièrement le cancer pancréatique survenant dans un contexte familial.
Résumé: Objectif: Notre étude, de type cas-témoins, réalisée au centre hospitalo-universitaire de Constantine, aborde la relation entre le polymorphisme de l’apolipoprotéine E et les accidents vasculaires cérébraux. Méthodes: la détermination du polymorphisme de l’apolipoprotéine E a été réalisée grâce à une PCR (polymerase chain reaction), digestion utilisant l’enzyme Hha I. Elle a concerné 218 patients algériens, présentant un accident vasculaire cérébral (63% de type ischémique et 37% de type hémorragique) et 509 sujets témoins. Résultats: trois isoformes de l’apolipoprotéine E ont été mises en évidence. La répartition allélique dans la population générale a montré une prédominance de l’allèle 3 (84, 3%) suivi de loin par 4 (10, 7%) et 2 (5%) respectivement. Le génotype 3/4 est significativement plus représenté chez les sujets atteints d’accidents cérébrovasculaires ischémiques (29, 5%) par comparaison aux sujets témoins (18, 8%). L’odds ratio est de 1, 72 par rapport aux porteurs du génotype 3/3 (CI est à 95% et p< 0, 05). Conclusion: la distribution des fréquences alléliques de l’apolipoprotéine E dans la population constantinoise montre qu’elle est semblable à celle de l’Europe du Sud. Nos résultats impliquent un rôle du génotype de l’apolipoprotéine E (allèle 4) dans la pathogénie des accidents vasculaires cérébraux, et qui se limite aux accidents de type ischémique. L’allèle 2 ne semble pas être impliqué dans la survenue de cette affection, cependant, de larges études supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ce dernier résultat.
Publications nationales
Résumé: Les délétions de fragments chromosomiques sont néfastes, elles sont presque toujours létales même en présence d'un homologue normal, les monosomies autosomiques, sont incompatibles avec la survie, les microdélétions sont moins susceptibles d'être fatales, mais produisant souvent des syndromes cliniques avec des phénotypes caractéristiques. Delà, une question s'impose d'elle-même: pourquoi notre organisme ne supporte pas le manque dans le matériel génétique? Le présent travail, est une investigation profonde sur les bases moléculaires de l'intolérance de notre organisme au manque du matériel génétique. Le sujet, sur lequel on s'est penché n'a jamais été abordé, et à ce jour, aucun article scientifique portant sur ce sujet n'a été publié.