Thème :
Projet de recherche PERFU, code D01N01UN230120190002. Intitulé: Impacts intentionnels et non intentionnels des pesticides à risque réduit: Evaluation des effets et anticipation
Présentation :
J’ai soumis récemment (Mars 2019) un projet de recherche formation universitaire (PRFU) intitulé «Impacts intentionnels et non intentionnels des pesticides à risque réduit : Evaluation des effets et anticipation», agréé sous le code D01N01UN230120190002. Ce projet de recherche développement-formation vise la réalisation de thèses de doctorats et habilitations à diriger des recherches. Il est en continuité avec les projets antérieurs du laboratoire de Biologie Animale Appliquée et développe un aspect nouveau en rapport avec les études physio-toxicologiques de pesticides à risque réduit homologués en Algérie en abordant des recherches sur leurs effets intentionnels et non intentionnels et ce en combinant trois disciplines : l’Ecotoxicologie, la Physiologie et le Comportement.
Les recherches sont réalisées en laboratoire et sur terrain mettant en œuvre des techniques variées descriptives et analytiques menées in vivo et in vitro (toxicologie, biochimie, endocrinologie, chromatographie, morphométrie, étude du comportement, biologie moléculaire, épigénétique). Ces recherches portent sur trois principaux axes ; le premier traite de l’impact intentionnel des insecticides à risque réduit homologués en Algérie ; le second porte sur l'évaluation de l'impact non intentionnel des pesticides et métaux traces sur des organismes non visés ; et enfin le troisième axe concerne l'évaluation et l'anticipation des risques physio-toxicologiques et écotoxicologiques des xénobiotiques dans l'environnement.
Les résultats obtenus pourront servir à renforcer la stratégie de contrôle des insectes ravageurs dans le cadre des programmes de lutte intégrée. L’objectif est aussi d’établir une adéquation entre le choix du pesticide et le coût de la lutte. Le choix du moment d’application permettra également d’augmenter le rendement et de réduire le coût. Les données acquises serviront de base à des études expérimentales à portée pratique qui permettront la recherche de méthodes alternatives à la lutte chimique (insecticides conventionnels) généralisables à d’autres insectes à intérêt agronomique et médical (vecteurs de maladies).
De plus, ces recherches visent aussi l'intégration d'outils écotoxicologiques dans la biosurveillance de la santé de nos écosystèmes par mesure de différents biomarqueurs écologiques et biochimiques chez des espèces bioindicatrices, ce qui permettra d'évaluer la qualité des écosystèmes contaminés par les rejets agricoles (utilisations des pesticides) ainsi que les rejets industriels (métaux lourds) et les retombés de ces polluants sur la fertilité des sols et la contamination de la faune non visée.