Les espaces verts dans les ZHUN (Zones d’Habitat Urbain Nouvelles), depuis les plans d’aménagement aux réalités d’usage actuelles. La ZHUN Plaine Ouest, Annaba.
Dans une grande majorité de villes algériennes dont Annaba, l’urbanisme moderne s’est concrétisé, au lendemain de l’indépendance, à travers la réalisation de ZHUN (Zones d’Habitat Urbain Nouvelles) pour répondre à la crise de logement résultant des effets d’une croissance démographique exceptionnelle et d’un développement industriel. La conception de ces ZHUN tranche avec les tissus anciens car la fonction résidentielle est prééminente par rapport aux activités urbaines. Dans ces ZHUN, les espaces verts prévus dans les plans d’aménagements initiaux et qui devraient être des espaces spirituels de détente et de sécurité, protégeant, par le biais des microclimats qu’ils créent, les individus contre les rigueurs du climat et de la pollution atmosphérique et sonore, sont devenus en majorité des délaissés urbains. Ces derniers ont fait l’objet de d’appropriation et ont subi des détournements d’usage de toute sorte par certains acteurs. D’une part par les habitants qui y ont érigé un certain nombre d’activités informelles tels que parkings, commerces illicites et jardins privatifs dans les espaces attenant aux immeubles. D’une autre part par les pouvoirs publics ayant utilisé ces assiettes foncières pour la construction de différents projets : logements promotionnels, équipements publics. A partir de ces constats, nous avons été amenés à poser ces questionnements : • Que sont devenus ces espaces verts projetés dans les plans d’aménagement initiaux? (figures de transformation) Qu’est ce qui a fait frein à leur réalisation ? • Quels sont les acteurs responsables dans les figures de détournement, d’appropriation et de reconversion d’usage actuels observées sur les espaces verts initialement projetés dans les plans d’aménagement ? Quelles sont les raisons de ces transformations ?
Les friches industrielles,une opportunité ou frein au renouvellement urbain ? La Tabacoop à Annaba
Le déclin de l’industrie a conduit à un développement important des friches industrielles au centre et à la périphérie de la ville. Ces friches présentent d’une part un élément identitaire et marqueur du passé industriel d’Annaba et d’autre part constituent une réserve foncière importante pour les collectivités leur permettant de renouveler la ville sur elle-même. Cependant, ce patrimoine industriel apparait aujourd’hui comme un espace dégradé et sous-utilisé, ce qui provoque sa dévalorisation. Pour la prise en charge de ce patrimoine industriel, il est nécessaire de revenir sur les différents freins qui se posent face à sa réutilisation et son insertion dans la ville contemporaine par les acteurs publics et privés. Donc, il semble opportun de poser la question suivante : Pourquoi le patrimoine industriel de la ville d’Annaba n’est pas exploité ou réutilisé ? Et qui sont les acteurs qui peuvent être impliqué dans sa réutilisation ? C’est la question à laquelle nous tenterons de répondre à travers cette proposition de communication. Nous exposerons comme cas d'étude le patrimoine industriel du site Tabacoop à Annaba. Notre réflexion s’interroge sur les freins d’ordre historique, politique, juridique ou opérationnel de réutilisation de ce patrimoine industriel de la ville qui est en déshérence. A cet effet, nous essaierons de recenser ce patrimoine et à le placer dans son cadre historique, à analyser le cadre juridique qui le régit et les acteurs responsables de sa réutilisation et de son intégration dans le tissu urbain de la ville.
Architecture de la mobilité à Annaba, lorsque le mouvement façonne la ville
La mobilité marque la ville par les espaces et les infrastructures qui lui sont associées comme les routes, ponts, ronds-points, gares, arrêts de transport public et parkings, modifient l’espace et le paysage urbains. En effet par leur échelle, leur architecture, les aménagements et réaménagements qu’elles entraînent, les infrastructures de transport peuvent être des vecteurs de transformation et de restructuration du tissu et paysage urbains, de leur requalification ou déqualification, comme elles peuvent être des éléments d’articulation tout comme de coupures urbaines. La ville d’Annaba est l’une des grandes villes algériennes dotée d’infrastructures de transport importantes: routes, autoroutes, ponts, passerelles, chemin de fer, gares, port, téléphérique. A travers le temps, la ville a connu plusieurs transformations tant dans son espace que son paysage engendrées en partie par ces infrastructures qui deviennent un véritable moteur de transformation urbaine. Comment le développement de la mobilité peut-il façonner la ville ? C’est l’interrogation que nous soulevons à travers cette recherche, précisément comment les infrastructures de transport transforment-elles l’espace et le paysage urbains de la ville d’Annaba ? Et nous émettons comme hypothèse que l’échelle, forme et textures sont les déterminants de l’architecture des infrastructures qui influencent les transformations spatiales (tracé, îlots, parcelles) et paysagères de l’espace urbain.
La place des pratiques ludiques dans l’espace récréatif scolaire. Cas des écoles primaires algériennes à Annaba.
La recherche explore la relation entre l'architecture de l'espace récréatif dans les écoles primaires, soit "la cour" et les activités ludiques favorables à l'épanouissement et le développement de l'enfant dans son premier cycle de scolarité. L'objectif est d'orienter l'architecture de l'espace cour dans les établissements scolaires dans la ville algérienne.
Etude des fortifications militaires en Algérie cas du système défensif de la ville d’Annaba
Le système défensif de Annaba représente un témoignage de l’architecture et de l’histoire de la ville qui affiche une complexité dans sa typologie, sa structure, qui au-delà de sa stratification a connu régulièrement des extensions du fait des civilisations successives. la ville d’Annaba et plus précisément le littoral annabi recèle de nombreux vestiges de fortifications militaires parfois distant les uns des autres de plusieurs kilomètres néanmoins ces derniers formaient un véritable système de défense complexe et cohérent capable de défendre la ville contre toute attaque venant aussi bien de mer que de terre.