Titre du mémoire :

Caractérisation de l’accumulation des éléments traces métalliques chez trois espèces du genre Atriplex et chez Pseudomonas fluorescens ainsi que l’étude de leurs répercussions sur certains paramètres biochimiques de ces espèces.

Résumé :

La prise en compte tardive des conséquences engendrées par certaines activités humaines a conduit à l’accumulation de substances toxiques, perturbant les équilibres fragiles de nombreux écosystèmes. Depuis le début de la révolution industrielle, la pollution de l'environnement, y compris le sol, par des métaux toxiques a accélérée de façon spectaculaire. Parmi ces substances, les éléments traces métalliques sont parmi les plus toxiques, quatre d’entre eux figurent parmi les dix premiers polluants de la ‘Priority List of Hazardous Substances’ établie par le CERCLA (Comprehensive Environmental Response, Compensation, and Liability Act. Des études ont montré que la présence d’éléments traces métalliques (et nanoparticules) dans le milieu de culture peut se traduire, au-delà d’une certaine limite, par l’apparition de symptômes d’intoxication, accompagnés d’une inhibition de la croissance pondérale des plantes, d’une diminution de l’absorption des nutriments, d’une réduction de l’activité photosynthétique et respiratoire, et l’inhibition de certaines activités enzymatiques du système antioxydant associer à une forte peroxydation lipidique. Cependant certaines plantes, sont capables de résister à ces stress métalliques et sont doter de propriétés qui leur permettent d’accumuler en quantités très importantes ces xénobiotiques dans leurs parties racinaires ou aériennes, et peuvent être utilisées pour la décontamination des sols. De même l’utilisation de certains modèles sentinelles comme les paramécies, levures et algues pourraient être utilisés en bioremediation pour réhabilitions des différents milieux (sol et eau). Pour cela, l’utilisation de biocapteurs, dans le domaine de qualité de l’environnement, dans la qualité alimentaire ainsi que dans le domaine médical et pharmaceutique, est une nouvelle approche de recherche permettant la quantification de la contamination. Un biocapteur est un outil ou un système analytique constitué d'un composé biologique immobilisé « ligand», relié à un transducteur qui transforme le signal biochimique en un signal physique quantifiable. L’objectif de notre travail consiste à déterminer les effets induits par ces xénobiotiques dans la cellule et plus spécialement sa membrane sachant qu’elle représente la première barrière et donc la cible de ces polluants provoquant ainsi des dégâts importants dans sa structure et plus spécialement la peroxydation lipidique.

Etudiant (e) : Kahli Houssem
Niveau : Doctorat 3ème cycle
Co-encadreur : Touria Cohen-Bouhacina
Date de soutenance : juin 2020
Titre du mémoire :

Potentiel Epurateur des filtres plantés à macrophytes « Iris des marais » dans la dépollution des eaux contaminées d’origine agricole.

Résumé :

Les sources de pollutions aquatiques sont multiples et souvent insoupçonnées : cosmétiques, produits ménagers, pesticides, médicaments, composants électroniques... la liste est longue. Ainsi, si les eaux issues des milieux urbain, domestique, agricole ou industriel retournent à la nature sans être traitées, alors le bon état écologique de nos masses d'eau s'en trouve menacé. Les techniques de phytoépuration présentent de nombreux avantages par rapport aux stations d'épuration traditionnelles. Tout d'abord le rendement obtenu par les plantes est souvent supérieur à procédés en réacteurs (à condition que l'installation de phytoépuration soit correctement dimensionnée). La phytoépuration ne consomme quasiment pas d'énergie et produit une quantité réduite de déchets facilement traitables (les roseaux une fois coupés peuvent être utilisés en chaume, compostés ou brûlés). Le coût global du procédé (mise en place et entretien) est inférieur à celui des systèmes classiques. Par ailleurs, des bassins végétalisés s'intègrent mieux au paysage que les réacteurs et décanteurs en béton et donc seront plus facilement acceptés par les populations résidant à proximité. C'est dans ce contexte que notre étude s'insère afin de minimiser les risques de contamination en utilisant une technique propre sans danger aux écosystèmes.

Etudiant (e) : Cheraitia Souad
Niveau : Doctorat 3ème cycle
Co-encadreur :
Date de soutenance : juin 2020