Publications internationales
Résumé: Cet article tente de restituer une réflexion issue d’une observation empirique de l’espace animalier dans les maisons rurales en Algérie, en considérant les processus qui interviennent dans leur consolidation vernaculaire et ceux qui participent à leur redéfinition contemporaine. L’espace animalier et son rapport à l’espace domestique sont ainsi questionnés dans la perspective de soulever les enjeux rattachés à la problématique de l’identité de l’habitat rural, au travers des persistances, des mutations et des recompositions des spatialités domestiques, dans les logements des programmes officiels de l’habitat rural en Algérie. La relation de la cohabitation homme-animal est ainsi explorée à partir d’une logique socioculturelle, en confrontation avec les logiques institutionnelles. Le propos développé vise à dresser un constat des tendances nationales pour asseoir et orienter de nouvelles perspectives de recherche sur l’architecture de l’habitat.
Publications nationales
Résumé: la spatialité domestique est un concept transdisciplinaire. il est développé dans cette article à travers la sociologie et l'anthropologie et leurs impacts sur la pensée et la conception architecturale.
Résumé: Ce texte développe une problématique axée sur le phénomène de l’uniformisation morphologique de la maison contemporaine à Annaba. Il tente de restituer les sens qui résultent de la forme bâtie en adoptant une lecture interprétative à regards croisés sur plusieurs disciplines. L’objectif principal est de démonter la corrélation de l’uniformisation morphologique de la maison à un idéel socialement partagé.
Résumé: Alors que la réflexion sur le développement durable l’exprime comme enjeu de société. La réhabilitation génère des enjeux différents selon les contextes où elle opère : démographique, social, techniques, économiques, patrimonial….. du fait qu’elle est indissociable de l’évolution des contextes urbains .Il serait donc plus à propos d'utiliser le pluriel et d'aborder les réhabilitations et non la réhabilitation , le singulier s'appliquant aux opérations comme seul acte officiel pratiqué par les autorités, ou partagé entre habitants et autorités (l’auto réhabilitation accompagnée) .Pourtant la réhabilitation se décline aussi en acte profane et spontané émanant de l’initiative particulière et autonome de la population . Le pluriel représente ainsi un protocole d’actions (démolition, reconstruction, restauration, réutilisation…) entendues comme ensemble de règles populaires codifiées pour l’intervention sur le bâti, dont l’enjeu essentiel s’exprime par les formes de réappropriation. En cinquante ans d’indépendance, la réhabilitation des quartiers anciens est en effet devenue en Algérie, un élément fondamental des problématiques urbaines. Ainsi, en abordant le thème de « l’auto réhabilitation populaire» à travers quelques exemples dans la ville d’Annaba, Il s’agira d’élargir la réflexion au-delà de la seule question des conditions de l’amélioration de l’habitat, pour traiter des impactes des transformations morphologiques de la ville, Tous éléments circonstanciels mis de côtés, L’auto réhabilitation populaire peut-elle être considérée autrement que simples actes de mutilation du bâti et d’effacement mémoriel? Peut-elle prétendre au statut d’indicateur de besoins socio-économiques à prendre en charge pour avoir en plus de sa légitimité réglementaire, celle d’être une revendication d’un mode d’habiter contemporain ? Ne pourrait-elle fonder un protocole officiel d'opérations de réhabilitation ?
Communications internationales
Résumé: Traiter de la filiation entre architecture et paysage urbain, au vue du tournant écologique et environnemental, pour souligner un double rapport pragmatique entre d’une part l’instrumentalisation du paysage urbain comme outil de conception architecturale et d’autre part la constitution des paysages urbains comme résultante des projets d’architectures
Résumé: Malgré que la ville d'Annaba compte un nombre réduit de fontaines par rapport aux autres grandes villes algériennes, ses fontaines anciennes ou récentes portent l'histoire des lieux qu'elles occupent, souvent privées de leurs décors majeurs , les jaillissements de l'eau , elles n'interpellent plus le regard, deviennent éléments ordinaires dans le paysage urbain contemporain. le constat selon lequel l'architecture des fontaines à Annaba porte désormais les affûts d'une dévalorisation urbaine et sociale est questionnée . pourquoi cet enlisement d'un art urbain ancestral?
Résumé: en abordant le thème de « l’auto réhabilitation populaire» à travers quelques exemples dans la ville d’Annaba, Il s’agira d’élargir la réflexion au-delà de la seule question des conditions de l’amélioration de l’habitat, pour traiter des impactes des transformations morphologiques de la ville, Tous éléments circonstanciels mis de côtés, L’auto réhabilitation populaire peut-elle être considérée autrement que simples actes de mutilation du bâti et d’effacement mémoriel? Peut-elle prétendre au statut d’indicateur de besoins socio-économiques à prendre en charge pour avoir en plus de sa légitimité réglementaire, celle d’être une revendication d’un mode d’habiter contemporain ? Ne pourrait-elle fonder un protocole officiel d'opérations de réhabilitation ?
Résumé: Aldo Rossi (2001, p232) soutient que « les innovations architecturales s’appuient toujours sur des accentuations particulières de la typologie et non sur des inventions ». A la base de ces considérations , nous vous proposons une lecture interprétative des formes contemporaines de la maison individuelle à Annaba qui présentent depuis les années 1980, une immuabilité de conception , soutenue par l’aspiration sociale à un type particulier de maison.la villa telle qu’elle est désignée par la population est en fait, un immeuble familialPourquoi cette conception tacite, partagée singulièrement et invariablement entre les professionnels et les profanes ? De quel principe générateur émanent ses configurations ? relève-t-il d’une raison bâtisseuse particulière ? D’une tradition vernaculaire héritée ? Ou est-elle au contraire expression d’un nouvel imaginaire social ?ou encore serait-elle un système arbitraire de fonctionnalité raisonnée, qui engendrerait intuitivement et spontanément l’invariance de l’actuel, ordre construit?
Résumé: les modalités d'urbanisation de la périphérie de la ville d'Annaba sont exposées selon les formes d'habitat et les périmètres d'urbanisations qui formulent également des urbanités nouvelles. Comment les formes d’habitat « urbain » investissent-elles l’espace périurbain ? Quel impacte portent-elles sur les configurations territoriales préexistantes? Sont-elles en conséquence porteuses de nouvelles expressions d’urbanité ? Où formulent-elles d’autres façons de vivre hors des territoires de la ville ? Existe-t-il dans ces conditions, une échelle d’action appropriée à la fabrique de l’urbanité ?
Résumé: Ces quartiers anciens et nouveaux affichent des particularités qui les singularisent dans la ville, doivent-ils encore être considérés comme de simples lotissements à réglementer ,alors que les problématiques qu’ils soulèvent de part et d’autre de la ville d’Annaba confortent le constat d’une rupture entre la concrétisation des cadres bâtis et les considérations de leur prise en charge ?Comment donc faire évoluer les méthodes de gestions en reconsidérant en premier lieu le contexte architectural, urbain et paysager à l’opposée de la formule favorisant un règlement type à adapter à toutes les situations urbaines ? Comment concevoir par les instruments d’urbanisme des lieux à habiter en négociant entre les préférences de l’individualisme et l’intérêt général pour éviter les marges de la gestion urbaine?
Résumé: Aujourd’hui encore, la persistance de l’inefficacité de l’action foncière comme outil opérationnel de gestion des extensions des villes reste perceptible à travers les pratiques d’aménagement urbain. Illustré par l’exemple des dynamiques d’étalement dans l’agglomération urbaine d’Annaba, à travers la lecture des trajectoires d’extension de la ville historique sur sa périphérie, ainsi que des modes de gestion et de consommation du foncier sur une période de trois décennies (1970 à 2003), tout en mettant en évidence la congruence des tendances lourdes de consommation actuelle du foncier, afin de saisir d’une part leurs articulations avec les conjonctures implicites et contradictoires de la gestion de l’urbanisation , et d’autre part leurs impacts conflictuels : comment une ville de 15 km² à peine en 1970 a démultiplié sa surface de 17 fois en trente ans ? Et comment continue-t-elle à s’étirer encore au-delà de son rayon d’urbanisation actuel de 15m à 30 km?
Communications nationales
Résumé: la transformation des espaces domestiques dans les maisons à patio entre les types traditionnelles et contemporaines est basée sur des observations de terrains. l'interprétation des mutations spatiales permet de restituer le processus typologique qui permet la comprehension des changements opérés par les habitants dans les codes constructifs et le renouvellement des cultures domestiques locales à TAJMOUT-LAGHOUAT.